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Imagile souffle ses 20 bougies : témoignage

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Publié le 1 avril 2021 Par Marc Houssaye

J’ai créé mon entreprise avec le statut de profession libérale le premier avril 2001 🐟 . J’avais 22 ans, et après des études en biologie, je me lançais dans la vie active avec le vœu d’accompagner les entreprises dans le monde plein de promesses de l’Internet.

À ses débuts, la société ne s’appellait pas Imagile (c’est en 2017 qu’elle prendra ce nom). Je l’ai en effet baptisée MH Créations. Elle deviendra quelques années plus tard, lors du passage en SARL, MH Communication.

 

À cette époque les calendriers électroniques n’existaient pas. C’est mon beau-père qui m’offrit mon premier agenda papier, un Quo Vadis, collection Prestige. Ça faisait très pro. J’achetai la même référence pendant 13 ans. Mon père et mon beau-père furent mes modèles d’entrepreneur. Le premier pour avoir créé sa société après 30 ans de salariat éprouvant en usine. Le second pour son sens des affaires. Tous deux pour l’image d’une réussite qu’ils incarnent à force d’opiniâtreté.

Aujourd’hui, nous avons des commerciaux qui s’occupent d’aller chercher de nouveaux prospects. Mais en 2001, j’étais tout seul. Pour prendre une image musicale : ne faisant pas encore partie d’un groupe, j’étais un homme-orchestre. Je passais beaucoup de temps au téléphone, en épluchant les Pages Jaunes et en me faisant des fiches de relances. Un jour, quelqu’un au bout du fil accepta que je vienne le voir pour discuter d’un projet de site Internet : c’était mon premier rendez-vous professionnel. Et Christophe Ménétrier de la société Arquette Studio devint mon premier client (ne cherchez pas, il n’y a plus aucune trace du site aujourd’hui).

S’il fallait donner un conseil à celui qui se lance aujourd’hui, c’est de persévérer dans la prospection. De réserver toujours un peu de temps pour aller chercher de nouveaux clients. Même quand le carnet de commande est rempli. C’est long, laborieux et rébarbatif. Mais c’est en prenant goût à cet effort que l’on cultive le sens de l’abnégation nécessaire à tout entrepreneur. Je ne fréquentais aucun réseau professionnel, aucun club d’entreprises. Mon entreprise aurait-elle évolué différemment si j’avais très tôt côtoyé de tels réseaux ? Je ne sais pas. Mais je pense que c’est via cette voix de la prospection « dans le dur » que j’ai acquis une certaine fibre commerciale et relationnelle.

Dès le début, je propose à mes clients des sites Internet dynamiques. À cette époque, on distinguait les sites statiques (en HTML pur et feuille de styles CSS) et les sites dynamiques utilisant un langage comme PHP et une base de données. Un des atouts de ces sites dynamiques était de permettre au client de mettre à jour lui-même depuis un back-office.

Les schémas ci-dessus sont tirés d’un de mes cahiers et montrent ce que je présentais comme livrables au client.

Embaucher son premier salarié, c’est une sacrée étape. Que j’ai pu faire sereinement grâce à un ami entrepreneur, Boris Vaisman. En 2006, un de ses salariés, Matthieu Sadouni, souhaitait se réorienter dans le développement web (après avoir codé en Windev). Nous avons pu intelligemment réaliser une transition, d’abord employer Matthieu à mi-temps puis lorsqu’il fut convaincu que c’est le web qui l’intéressait, le passer à plein-temps. La marche fut donc moins grande pour moi et surtout sans risque.

Aujourd’hui Matthieu est directeur technique associé.

C’est aussi à cette époque que nous commençons à travailler pour l’Institut Notarial de Formation pour lequel nous travaillons toujours.

Le web se complexifiant, il y a désormais besoin d’un développeur back et d’un développeur front. Nous faisions appel depuis quelques mois à Pierre-Emmanuel, freelance spécialisé dans l’intégration. Nous décidons de lui proposer de nous rejoindre, ce qu’il accepte. 5 ans après l’arrivée de Matthieu, c’est donc au tour de Pierre-Emmanuel d’intégrer l’équipe. Il s’est aujourd’hui spécialisé dans le SEO.

L’équipe le 10 juillet 2014 : Marc, Kévin, Pierre-Emmanuel, Damien et Matthieu.

À cette époque, nous sommes 5. Nous avons lancé un produit à destination des restaurateurs leur permettant de gérer leur carte et toute leur communication : RestoReady. Nous créons aussi une appli web pour les gourmets à la recherche d’un plat en particulier : RestoFolio. Je prendrai la décision de cesser cette aventure startupienne 6 ans après et ainsi consacrer notre énergie à développer Imagile.

Depuis nos débuts, nous savons que l’humain est au centre de toutes les réussites. C’est pourquoi, nous avons choisi de nouer une relation directe entre les plus concernés : le développeur et le client.

Tout ceci nécessite d’éduquer le client aux enjeux et contraintes du web. Mais surtout de former le développeur à autre chose que du code : gestion de projet, relations humaines, etc. Cette démarche prend du temps et c’est pourquoi nous avons opté pour une croissance maîtrisée. Nous sommes fiers de pouvoir accompagner de plus en plus de clients dans leur développement grâce à une approche singulière du numérique.

Nous ont rejoint ces dernières années dans l’équipe : Guillaume Brosse, Pierre Labadille, Claire Dubocage, Christopher Tatham, Pierre Touzé, Ewen Caris, Léa Copreaux. Et bientôt Hugo Guillouet !

À l’heure des restrictions sanitaires, difficile de se regrouper pour faire la fête. Celui de 2020 ayant été impossible à organiser, nous aurions profité du barbecue 2021 pour célébrer ces deux décennies professionnelles. On espère encore pouvoir le faire, même en septembre, voire octobre…

À bientôt,

Marc

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